La fragilité chez les personnes âgées au Canada
Information en kiosques
Lundi 24 octobre 2016 de 15 h 30 à 18 h 30
Salon du Président CB-216-N, Édifice du Centre sur la colline du Parlement
La participation à cet événement est sur invitation seulement.
La façon dont les Canadiens vieillissent varie énormément d’une personne à l’autre. Si nous pouvions prédire quelles personnes sont susceptibles d’avoir des problèmes en vieillissant, nous pourrions peut-être utiliser cette information pour concevoir des programmes de prévention et optimiser le soin et le traitement de ces personnes. Les cliniciens cherchent maintenant des moyens de prévenir ou de retarder la fragilité, et parfois même d’inverser son évolution.
Une façon de déterminer quelles personnes âgées risquent de connaître de mauvais résultats consiste à identifier la fragilité. La fragilité est un état commun chez les personnes âgées, mais elle ne fait pas inévitablement partie du processus de vieillissement. Elle est caractérisée par de la faiblesse, une perte de poids et une diminution de la capacité de faire face à la maladie et aux difficultés de la vie.
Le problème fondamental lié à la fragilité est la capacité réduite des personnes concernées de se remettre des atteintes biologiques, comme les infections et les blessures. Ce n’est qu’au cours des dernières années que le terme « fragilité » est devenu un diagnostic médical.
Il existe un ensemble croissant de connaissances sur les mécanismes biologiques et sociaux de base; la prévalence et les facteurs de risque au niveau de la population; les marqueurs permettant une détection et un diagnostic précoces (possiblement précliniques); la santé de la population et les interventions sociales; et les interventions cliniques pour la détection et la prévention de la fragilité et le traitement, la réadaptation et le soin des personnes âgées fragiles, y compris l’utilisation de la technologie et l’organisation des services dans le système de soins de santé.
Brenda Strafford Centre on Aging at the University of Calgary, McMaster University, Michener Institute, Concordia University PERFORM Centre, University Health Network, Vancouver Coastal Health Research Institute
AbbVie, Baycrest Health Sciences, Bridging Aging and Disability International Network: supported by March of Dimes, Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAHM), Centre for Health Evaluation and Outcome Sciences (CHÉOS), Institut canadien d’information sur la santé (CIHI), Association des infirmières et infirmiers du Canada (CNA), Société canadienne de science de laboratoire médical (SCSLM), Eli Lilly Canada, Hamilton Health Sciences, Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute: Mount Sinai Hospital, Michael Smith Foundation for Health Research, Ontario Long-Term Care Association, Institut de cardiologie de l’université d’Ottawa, Parkinson Canada, Pfizer Canada, Providence Health Care Research Institute, Shift Health, SickKids Research Institute, University of New Brunswick, Valeant Canada, Von Canada
Les aspects biologiques de la fragilité
On examinera le processus biologique du métabolisme, le vieillissement et l’accumulation de déficits infracellulaires qui provoquent la fragilité. La recherche dans ce domaine examine les liens entre l’accumulation de déficits cellulaires et la manifestation de déficits microscopiques ou cliniques.
Susan Howlett est professeure de pharmacologie et de médecine gériatrique à l’Université Dalhousie ainsi que professeure auxiliaire de physiologie cardiovasculaire à l’University of Manchester. Elle a découvert d’importantes différences dans la façon dont les cellules cardiaques des hommes et des femmes fonctionnent et dans les changements de leur fonctionnement à mesure que l’on vieillit. Son groupe a récemment entrepris le premier projet de mesure de la fragilité chez des animaux qui vieillissent naturellement, en se fondant sur les concepts mis au point en médecine clinique. La capacité de quantifier la fragilité au moyen d’un « indice de la fragilité » se fondant sur l’accumulation des déficits dans des modèles animaux est une avancée majeure qui aidera à trouver des traitements efficaces à partir des mécanismes du dysfonctionnement cellulaire attribuable au vieillissement.
La Dre Khadaroo est chirurgienne scientifique, médecin de soins intensifs et professeure agrégée de chirurgie au Département de chirurgie et de médecine des soins intensifs de l’Université de l’Alberta. Sa recherche englobe deux piliers de la recherche en santé, soit la recherche biomédicale et la recherche clinique. Elle est la principale responsable de l’étude sur les approches de l’environnement chirurgical adaptées aux personnes âgées (Elder-friendly Approaches to the Surgical Environment, ou EASE), une initiative de prestation de soins dans des emplacements multiples examinant l’incidence de pratiques adaptées aux patients âgés subissant une intervention chirurgicale. La recherche de la Dre Khadaroo a pour but de comprendre les facteurs présents au niveau du patient et au niveau biologique, afin d’optimiser les soins périopératoires et d’améliorer les résultats pour les patients opérés. Visitez le site https://drkhadaroo.med.ualberta.ca/. Elle aime dessiner et créer des illustrations médicales pour le livre qu’elle publiera bientôt, intitulé Perioperative Care: Essentials of surgery for health professionals.
Comment identifier la fragilité
Deux échelles populaires de la fragilité ont été proposées pour identifier la fragilité. Le modèle des déficits consiste à ajouter les unes aux autres les défaillances et états d’une personne pour créer un indice de la fragilité. Le deuxième modèle considère la fragilité comme un syndrome biologique découlant du déclin cumulatif de multiples systèmes physiologiques. D’autres concepts opérationnels se situant entre ces deux approches peuvent être pris en compte.
- Comment identifier la fragilité
- Kenneth Rockwood, MD, FRCPC, FRCP
- Colleen J. Maxwell, Ph.D.
- David B. Hogan, M.D., FRCPC
Le Dr Rockwood est professeur de médecine gériatrique et de neurologie, titulaire de la chaire de recherche Kathryn Allen Weldon sur la maladie d’Alzheimer à l’Université Dalhousie et médecin membre du personnel de l’Autorité sanitaire de la Nouvelle-Écosse. Le professeur Rockwood s’intéresse depuis longtemps aux aspects cliniques et épidémiologiques de la fragilité, de la démence et du délire. Il a publié plus de 400 articles dans des publications scientifiques à comité de lecture, ainsi que neuf livres. Il a été le directeur national du Canadian Dementia Knowledge Translation Network (réseau canadien de transfert des connaissances sur la démence). Il est membre du comité directeur de la recherche du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNV). Il dirige le programme de transfert des connaissances du CCNV et codirige son thème de recherche Qualité de vie.
Colleen Maxwell est professeure aux écoles de pharmacologie et de systèmes de santé publique et de santé à l’Université de Waterloo, chercheuse associée à l’Institut de recherche en services de santé (IRSS) et professeure agrégée des sciences de la santé communautaire à l’Université de Calgary. Elle est chercheuse principale en services de santé ayant une expertise en vieillissement, en fragilité, en soins continus et en pharmacoépidémiologie. Elle s’intéresse notamment à la qualité des soins et à la pharmacothérapie de populations âgées vulnérables dans l’ensemble du continuum de soins, notamment de celles atteintes de démence, de dépression et de troubles connexes. Dans ces domaines, elle accorde une attention particulière à la recherche de différentes méthodes pour dépister et classer les degrés de fragilité chez les adultes âgés, dans le but d’utiliser cette information pour améliorer la pharmacothérapie gériatrique et les résultats pour les personnes âgées.
Le Dr Hogan est titulaire de la chaire de recherche en médecine gériatrique de la Fondation Brenda Strafford à l’Université de Calgary. L’incertitude persiste quant à la façon d’identifier la fragilité. L’approche retenue influe sur l’inclusion de patients dans la catégorie des personnes fragiles et éclaire la planification de leurs soins. Les travaux présentés porteront, entre autres, sur les sujets suivants : la comparaison des divers moyens de déceler la fragilité et ce que le diagnostic ajoute aux mesures comme l’incapacité pour évaluer le risque futur; la création d’indices de la fragilité à partir des données administratives recueillies systématiquement; et l’utilisation d’un indice pour identifier la fragilité, mesurer les résultats et modifier le risque par l’utilisation de médicaments pour soigner les personnes âgées.
La fragilité et notre système de soins de santé
Notre système de soins de santé, qui s’articule autour du diagnostic et du traitement de maladies particulières, n’a pas été conçu pour gérer la fragilité puisque les personnes fragiles ne souffrent pas forcément d’une seule maladie. Les défis comprennent l’organisation et la durabilité du continuum de services; la pénurie de spécialistes; la compétence culturelle en matière de prestation de services; et l’affectation des ressources. Les solutions consistent, entre autres, à cibler les personnes « à risque », à établir des partenariats avec les familles, à recourir à la télémédecine et aux technologies d’aide; et à faire la promotion du vieillissement en santé.
- La fragilité et notre système de soins de santé
- Samir K. Sinha MD, DPhil, FRCPC
- John Muscedere MD, FRCPC
- Janet E. McElhaney, MD, FRCPC, FACP
- Greta G. Cummings RN PhD FCAHS FAAN
- Gary Naglie, MD, FRCPC, FGSA
Le Dr Sinha est le directeur de la gériatrie du Réseau de la santé Sinaï et des hôpitaux du Réseau universitaire de santé de Toronto et professeur agrégé de médecine à l’Université de Toronto et à l’École de médecine de l’Université Johns Hopkins. Samir, un boursier de la Fondation Rhodes, est un clinicien très respecté et un spécialiste international en soins des adultes âgés. Sa recherche porte principalement sur les moyens de créer de meilleurs modèles de soins pour les personnes âgées dans tout le continuum des soins afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les patients et le système. Il a été un consultant et un conseiller de gouvernements et d’organismes de soins de santé partout dans le monde et est l’architecte de la Stratégie pour le bien-être des personnes âgées de l’Ontario.
La Dre McElhaney est titulaire de la chaire de recherche sur le vieillissement en santé de l’Association des bénévoles de l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord et directrice scientifique de cet Institut. Son projet « Vaccine Initiative to Add Life to Years » (VITALiTY) est une approche interdisciplinaire qui utilise des mesures de la fragilité pour refléter l’état de santé global et les facteurs de risque de déficience catastrophique; établit des biomarqueurs de la protection contre la grippe et le zona; et utilise la contribution de l’« inflammaging », ou inflammation chronique, dans la conception de nouveaux vaccins pour améliorer la protection des personnes âgées. Le but global est de favoriser le vieillissement en santé au moyen d’une stratégie « 48/5 » (les soins dans cinq domaines clés à donner aux patients âgés dans les 48 heures suivant leur admission dans un hôpital) et de relever les défis que présentent les états chroniques multiples dans les collectivités autochtones du nord de l’Ontario.
Greta Cummings dirige le programme de recherche CLEAR (Connecting Leadership Education & Research) Outcomes lequel s’inscrit dans le domaine des sciences du leadership en soins de santé. Elle dirige également le programme de recherche Older Persons’ Transitions in Care (OPTIC), qui examine la qualité de la transition de personnes âgées fragilisées dans trois contextes de soins de santé distincts : les établissements de soins continus, les services médicaux d’urgence et les services d’urgence. Plusieurs études ont actuellement cours dans le cadre du programme OPTIC. Elles sont financées par les IRSC, et par le Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées et le Centre of Excellence in Seniors Health and Wellness des Réseaux des centres d’excellence du Canada. Mme Cummings a reçu le prix de l’Ordre du mérite en recherche de l’Association des infirmières et des infirmiers du Canada en 2010, a été intronisée au temple de la renommée de la Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing en 2015 et est devenue membre du Conseil consultatif des instituts sur l’excellence, les politiques et l’éthique en recherche en 2016.
Le Dr Naglie est vice-président des services médicaux, chef du Département de médecine et un scientifique de l’Institut de recherche Rotman au centre Baycrest Health Sciences. Il est professeur au Département de médecine et à l’Institut de l’élaboration, de la gestion et de l’évaluation des politiques en matière de santé ainsi que le titulaire de la chaire de recherche de la famille Hunt en médecine gériatrique à l’Université de Toronto. La recherche du Dr Naglie est axée sur les interventions et les modèles de soins innovateurs visant à améliorer les résultats pour les personnes âgées fragiles aux problèmes complexes, ainsi que leur qualité de vie. Il dirige une étude sur un modèle de soins intégrés interorganisationnels pour répondre aux besoins des aînés les plus vulnérables à leur domicile.
Incidence sociétale de la fragilité
Il est clair que la fragilité a une incidence sur la personne âgée, sa famille, et notamment sur les membres de la famille qui participent à la prestation de soins, ainsi que sur la société dans son ensemble. La fragilité qui augmente la demande de soins médicaux et sociaux est associée à l’accroissement des coûts économiques, notamment du fait que les tendances démographiques indiquent une progression de la population de personnes âgées.
- Incidence sociétale de la fragilité
- France Légaré, B. Sc. Arch, MD, MSc, Ph.D., CCMF, FCMF
- Mary McNally, MSC, DDS, MA
- Tamara Daly MA, Ph.D.
- Lisa Dolovich BScPhm, PharmD, MSc
- Parminder Raina, PhD,
Dre France Légaré est professeure titulaire au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence à l’Université Laval. Elle détient maintenant le titre de Chaire de recherche du Canada niveau 1 en prise de décision partagée et l’application des connaissances. Le programme de recherche du Dr Légaré vise à fournir aux professionnels de la santé et leurs patients les compétences nécessaires afin de promouvoir la prise de décision partagée dans tout le continuum des soins de santé. Elle vise à ce que les patients et leurs proches puissent prendre des décisions qui soient informées par les meilleures preuves, mais aussi qui soient en harmonie avec ce qui compte le plus pour eux. Avec ses collègues, elle dirige deux grandes études qui évaluent l’impact de la formation en prise de décision partagée d’équipes de soins à domicile afin que ces équipes puissent aider les Canadiens plus âgés et leurs proches à prendre des décisions éclairées en matière d’emplacement des soins.
Mme McNally est professeure aux facultés de dentisterie et de médecine (bioéthique) de l’Université Dalhousie située à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle est également clinicienne et chercheuse aux facultés de dentisterie et de médecine de cette université. Sa recherche utilise des méthodologies mixtes pour étudier les iniquités en matière de santé touchant les Canadiens marginalisés, y compris les personnes âgées fragiles. Elle travaille actuellement avec une équipe interdisciplinaire pour examiner les préoccupations et occasions éthiques et juridiques liées au dépistage de la fragilité. Le but de l’équipe est de déterminer les avantages et les risques du dépistage, renseignements qui seront utiles à ceux qui prônent le dépistage de la fragilité, ainsi qu’aux cliniciens et décideurs participant à la prise de décisions et à la prestation de services de santé cliniques et communautaires.
La professeure Daly est une économiste politique et une chercheuse en services de santé, la titulaire d’une chaire de recherche des IRSC sur le genre, le travail et la santé et la directrice du centre de recherche et d’éducation sur le vieillissement de l’Université York (York University Centre for Aging Research and Education, ou YU‑CARE). Elle détient un doctorat du Département de l’élaboration, de la gestion et de l’évaluation des politiques en matière de santé de l’Université de Toronto. Sa thèse de doctorat porte principalement sur les soins rémunérés et non rémunérés; le genre et la santé; les conditions de travail en soins de santé; et la promotion de pratiques, de politiques et de principes prometteurs pour améliorer l’accès et l’équité en matière de santé pour les personnes âgées et leurs soignants. Sa recherche ethnographique interventionnelle et par sondages est financée par le CRSH, les IRSC ainsi que par le Programme de bourses de nouveaux chercheurs (BNC) de l’Ontario.
Mme Dolovich est pharmacienne et chercheuse au Département de médecine familiale de l’Université McMaster et à l’institut de recherche sur le vieillissement de cette université. Sa recherche fait appel à des gens, à des collectivités (y compris des bénévoles et des équipes de soins de santé) et à de nouvelles technologies en télésanté pour aider les gens à avoir une belle qualité de vie et trouver des moyens efficaces de faciliter le vieillissement en santé dans le système de santé canadien. Pour sa recherche, Lisa fait fond sur la solide infrastructure de l’Université McMaster servant à soutenir la recherche sur le vieillissement, allant des données longitudinales aux plateformes de transfert des connaissances. Pour en savoir davantage, consultez https://healthtapestry.ca/; https://chapprogram.ca; et https://www.impactteam.info/publications.php.
Le professeur Raina enseigne au Département d’épidémiologie clinique et de biostatistique de l’Université McMaster. Il se spécialise en épidémiologie du vieillissement, cherchant notamment à développer le domaine de la géroscience pour comprendre les processus du vieillissement du niveau de la cellule à celui de la société. Parminder est titulaire d’une chaire de recherche canadienne en géroscience de niveau 1, le chercheur principal de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement et le directeur scientifique du McMaster Institute for Research on Aging, où il facilite la mise au point d’approches interdisciplinaires fondées sur des données probantes pour régler les principaux problèmes auxquels fait face la population vieillissante. Pour en savoir plus, consultez https://mira.mcmaster.ca et https://www.clsa-elcv.ca.
Prévention de la fragilité
L’éducation et la promotion de modes de vie sains (bonne nutrition, exercice, activité sociale et intellectuelle, etc.) favorisent un vieillissement en santé. La prévention de la fragilité comprend le dépistage et le traitement de l’hypertension, du diabète, des maladies cardiaques et de l’ostéoporose. Les interventions des services sociaux et de santé peuvent avoir une incidence considérable sur les résultats pour la santé, la qualité de vie, la satisfaction des patients et des aidants, et l’utilisation et le coût des hôpitaux et des maisons de soins. Les nouvelles technologies peuvent avoir une incidence importante sur la qualité de vie des personnes fragiles.
La Dre Paula Rochon est vice-présidente de la recherche au Women’s College Hospital. Elle est scientifique principale au Women’s College Research Institute, professeure au Département de médecine et à l’Institut de l’élaboration, de la gestion et de l’évaluation des politiques en matière de santé de l’Université de Toronto et une scientifique principale à l’Institut de recherche en services de santé. En 2013, elle a été élue à l’Académie canadienne des sciences de la santé, et en juillet 2015, elle a été nommée première titulaire de la chaire de recherche en médecine gériatrique d’Enseignants et enseignantes retraités de l’Ontario à l’Université de Toronto. La recherche de la Dre Rochon est axée sur la compréhension des besoins uniques des adultes âgés, et notamment des femmes. Elle est une chercheuse canadienne de pointe en services de santé se spécialisant en médecine gériatrique.
Louis Bherer est professeur titulaire de psychologie et directeur scientifique du Centre PERFORM de l’Université Concordia, à Montréal, au Canada. Il est chercheur et directeur de laboratoire au centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Avant d’entrer au service de l’Université Concordia, il était titulaire de la chaire de recherche des IRSC sur le vieillissement et la prévention du déclin cognitif à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). M. Bherer a obtenu une maîtrise en psychologie cognitive (Université Laval) et un doctorat en neuropsychologie (Université de Montréal) et a fait un stage postdoctoral en neurosciences du vieillissement au Beckman Institute for Advanced Science and Technology (University of Illinois at Urbana-Champaign). Le programme de recherche de M. Bherer bénéficie actuellement d’aide des IRSC, du CRSNG et du FCI.
Heather McKay est professeure à la Faculté de médecine et directrice du Centre de la santé et de la mobilité de la hanche à l’Université de la Colombie-Britannique. Le programme de recherche communautaire de la professeure McKay porte sur le rôle positif des facteurs liés au style de vie et du milieu bâti sur la santé et la mobilité des enfants et des personnes âgées. La professeure se concentre aussi sur l’évaluation de la mise en œuvre et de l’intensification d’interventions efficaces. Les résultats de sa recherche ont influé sur les politiques au niveau des organisations et des gouvernements. À mesure que nous vieillissons, nous pouvons recourir à de nombreuses stratégies pour réduire le risque d’une déficience liée à la mobilité et nous permettre de conserver une qualité de vie élevée et de vivre de façon autonome aussi longtemps que possible. La professeure McKay traitera de stratégies fondées sur des données probantes appliquées à grande échelle pour favoriser la santé et la mobilité des personnes âgées.