• Quatre Canadiens sur cinq sont d’avis que le gouvernement fédéral devrait appuyer les politiques fiscales et les dispositions réglementaires qui encouragent les industries privées à effectuer plus de recherche médicale. Cette proportion est semblable aux résultats de 2009.
• Une majorité de Canadiens (68 %) seraient prêts à payer 1 $ par semaine de plus en impôt s’ils savaient que ces recettes serviraient à accroître les investissements du gouvernement dans l’innovation canadienne en santé. Ce résultat est comparable à celui de 2009.
• Une majorité de Canadiens (63 %) croient que le gouvernement devrait affecter à la recherche médicale et en santé entre 1 et 24 cents par dollar consacré aux soins de santé, ce qui représente une légère baisse par rapport aux sondages de 2009 et de 2006.

• Les Canadiens préfèrent naviguer sur Internet pour se renseigner sur les progrès de la recherche en santé. Globalement, les rapports sur la santé dans les médias ont eu une incidence importante au cours des cinq dernières années. Huit Canadiens sur dix ont modifié au moins un comportement après avoir pris connaissance d’un rapport sur la santé. Une majorité de Canadiens ont modifié leurs habitudes de consommation et près de la moitié des Canadiens ont changé leur degré d’activité physique en raison d’un rapport sur la santé publié dans les médias.
• Les chercheurs en médecine et en santé jouissent d’un capital confiance important auprès des Canadiens. Près de la moitié des Canadiens leur attribuent une cote de 8 ou plus sur une échelle de 10 points.
• Les trois quarts des Canadiens disent qu’ils sont disposés à partager des renseignements personnels sur leur santé à condition qu’ils demeurent confidentiels.

• Bien qu’une majorité de Canadiens disent qu’ils aimeraient participer à la recherche médicale et en santé, notamment en aidant à déterminer les sujets prioritaires et à choisir les futurs domaines de financement, seulement 24 % connaissent des occasions de le faire.
• En outre, seulement un Canadien sur trois est au courant de la recherche médicale et en santé qui se fait dans les universités et hôpitaux de leur province.

Les résultats du sondage en Colombie‑Britannique et en Saskatchewan allaient dans le même sens que les résultats du sondage national. Les différences notables entre les sondages provinciaux et national sont indiquées ci‑dessous.
 
Colombie‑Britannique
Information publique et privée sur la santé

• Les Britanno‑Colombiens sont plus nombreux que les Canadiens en général à préférer utiliser Internet pour se renseigner sur les progrès de la recherche en santé (51 % c. 43 %)

 
Engagement public et connaissance des recherches effectuées en santé

• Seulement 16 % des Britanno‑Colombiens disent avoir « beaucoup » ou « un peu » entendu parler de patients et de membres du public qui participaient à la recherche en santé, notamment en aidant à déterminer les sujets prioritaires et à choisir les futurs domaines de financement. Ce résultat est inférieur à celui pour les Canadiens en général (27 %). Cinquante pour cent des Britanno‑Colombiens disent n’avoir jamais entendu parler de ces occasions de participer (comparativement à 36 % pour l’ensemble des Canadiens).
• En ce qui concerne la participation du public aux recherches en soins de santé, seulement 15 % des Britanno‑Colombiens étaient au courant les occasions actuelles à cet égard, comparativement à 24 % pour l’ensemble des Canadiens.

 
Saskatchewan
Information privée et publique sur la santé

• Les chercheurs médicaux et en santé jouissent de la confiance des résidents de la Saskatchewan. Près de quatre sur dix (38 %) leur accordent une cote de 8 ou plus sur une échelle de 10 points. La majorité (60 %) leur accorde une cote se situant au milieu de l’échelle.

Engagement public et connaissance des recherches effectuées en santé

• Seulement 16 % des résidents de la Saskatchewan disent qu’ils ont « beaucoup » ou « un peu » vu, lu ou entendu dire que des gens avaient participé à des recherches médicales et en santé. Globalement, les Canadiens semblent être plus conscients de la possibilité qu’ont les patients et le public de participer à la recherche médicale et en santé (27 %).

• Bien que la majorité (68 %) des résidents de la Saskatchewan manifestent de l’intérêt pour la participation à la recherche médicale et en santé, seulement 1 sur 10 est conscient des occasions actuelles de le faire. La conscience des possibilités actuelles à cet égard est légèrement plus élevée (24 %) pour l’ensemble de la population canadienne.

Le Canada s’exprime 2015, dirigé par Recherche Canada, est le résultat d’un partenariat de cinq organisations nationales et deux organisations provinciales. Il s’agit du cinquième d’une série de sondages semblables réalisés par Recherche Canada et ses partenaires depuis 2006.
 
Le sondage en ligne de 2015 auprès de plus de 1 000 Canadiens a été mené par Vision Critical. La marge d’erreur est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20. Afin de fournir plus de données comparatives, Vision Critical a choisi et inclus dans le document sur le sondage national des données sur les différences considérables intéressantes qui ressortaient des résultats pour des sous‑groupes particuliers selon la région et l’âge.

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